Saint Seiya Resurrection
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Sylphide du Basilic

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Sylphide du Basilic Empty Sylphide du Basilic

Message  Sylphide du Basilic Lun 19 Nov - 2:07

Prénom : Sylphide

Nom : Inconnu

Surnoms : Vous pouvez lui en trouver un. Savoir si elle va aimer, c'est une autre histoire...

Dieu servi
: Hadès.

Date de naissance : 20 juillet

Lieu d'entrainement :

Passé


C’était une magnifique après midi, une journée d’été comme on en avait rarement vue dans cette partie reculée de la Belgique. Deux silhouettes se promenaient paisiblement dans une vaste forêt, main dans la main, le sourire aux lèvres et des étoiles plein les yeux. Un homme et une femme, cette dernière, à voir son ventre rond, attendait la venue proche d’un heureux évènement. Plus proche qu’elle ne l’aurait cru, car soudain la femme se plia en deux sous le coup d’une légère contraction. Son mari vint l’appuyer de son soutien moral et physique…Et puis les contractions se rapprochaient, il fallait trouver un endroit calme et paisible…Ils étaient trop loin de la ville pour pouvoir aller à hôpital et en pleine forêt, aucun taxi ne passait, ça c’était une certitude. Il amena son épouse au bord d’une rivière aux clartés limpides et délicates. Certainement l’eau provenant d’une source non loin. Et c’est ici que naquit Sylphide, petite fille bien portante, criant au monde qu’elle existait en cet instant précis. Une fois l’accouchement terminé, son père se chargea de les amener toutes deux à hôpital pour y recevoir les soins appropriés. Et dans les corridors de hôpital, une ombre invisible errait.

*Ta place…n’est pas ici….Bientôt…*

Une semaine après, le couple et son nouveau né purent sortir et retourner à leur vie normale. La petite et adorable enfant qu’était Sylphide avait été désirée longuement…Mais quelque chose, ou quelqu’un en avait décidé autrement. Plus le temps passait, plus les parents de la petite se disputaient, d’abord une fois de temps en temps, puis un peu plus souvent, pour finir, à chaque fois qu’ils se voyaient. Et la même ombre rôdait toujours alentours, gardant un œil critique et obscur sur les évènements qui se déroulaient devant ses yeux, et surtout, selon ses plans. Et puis un jour la dispute fut vraiment terrible.

« A chaque fois c’est pareil ! Tu t’en vas travailler, tu ne t’occupes pas de moi ni de

ta fille ! Je me demande parfois ou tu as la tête ! » Disait une voix de femme blessée.

« Ah c’est comme ça ? Mais où tu te crois ? J’essaie de vous faire vivre moi !

J’essaie de mon possible d’avoir assez d’argent pour que vous puissiez être heureuses… ! Ça ne te suffit peut être pas ? »

« A quoi me sert ton argent si je n’ai plus…ton affection, ta tendresse…As-tu oublié ces jours où nous étions heureux ? »

« Vas-y, culpabilise moi, tu n’es bonne qu’à ça, tu me fais des reproches tout le temps, tu m’accapares de tes griefs…Tout ça…Bien sur que je m’en rappelle…Nous aurions surement mieux été sans elle…Nous serions heureux…sans elle. »

Le silence se fit, pesant, lourd, oppressant. L’homme se rendant compte que ce qu’il avait dit était vrai, la mère de Sylphide restant choquée et abasourdie par la révélation. Pour finir, son père passa à coté des deux trésors de sa vie pour aller chercher un sac et le jeter sur son épaule.

« Ça fait longtemps que je pense à partir…Débrouille toi… »

Et ce fut les dernières paroles qu’elle entendit de la personne qu’elle avait le plus aimé, pour qui elle avait eu le plus de respect. Et le petit bout dans ses bras qui pleurait, sans se rendre compte du moment tragique auquel elle venait d’assister. Sa mère la posa dans le berceau comme un automate la laissant pleurer, elle-même totalement détruite par ce revirement de situation. Qu’allait-elle faire toute seule ? Comment pourrait-elle s’en sortir ? Elle n’avait jamais travaillé. Et les pleurs du bébé se transformèrent rapidement en hurlement de faim, de soif, de besoin et de nécessité. Combien de temps pleura-t-elle ? C’est ça qui alerta une des voisines qui trouva l’appartement désert, à l’exception de la petite Sylphide. Et l’ombre qui planait ne quittait pas les lieux.

*Ta place va se dessiner petit à petit, n’aie crainte…Ne pleure plus »

La petite ouvrit les yeux et arrêta de pleurer tandis que la voisine la prenait contre elle. La pauvrette avait été abandonnée…Elle s’en irait de ce pas à la police pour se renseigner sur comment faire pour la faire adopter. Elle ne méritait pas de finir sa vie comme une délinquante…Ou peut être sa mère était-elle simplement partie temporairement… ? Elle demanderait à faire des recherches si jamais. La gendarmerie n’était pas loin, elle pouvait y aller à pied, mais d’abord, nourrir et changer Sylphide. Elle le fit avec grand soin et le sourire aux lèvres, cette enfant était réellement adorable. La voisine était une vieille dame qui avait quelques petits enfants et dont elle s’occupait parfois, elle adorait ça Finalement elle sortit de l’appartement et se dirigea vers la gendarmerie. C’était un petit village près d’une grande forêt, les gens se connaissaient tous entre eux et la police saurait surement ou était passée la mère de cette enfant. Bref, elle traversa le bosquet qui coupait une partie du village en deux pour aller plus vite. Et la, elle ressentit une douleur vive dans sa poitrine. La vieille dame tomba à genoux, sa main droite se crispant sur la place ou se trouvait son cœur qui émettait des baboum saccadés et irréguliers. Sylphide échoua par terre, mais fut vite à quatre pattes et commença à cheminer doucement vers les profondeurs de la forêt. C’est la dernière vision qu’eut la vieille femme de cette enfant avant de rendre les armes.

Quelques jours plus tard, la police retrouva le corps de la vieille dame et la petite qui somnolait un peu plus loin, maigre et en sous alimentation. Elle fut confiée à un orphelinat un peu plus loin, près d’une ville. La jeune Sylphide grandit donc là bas, et c’est à partir de ses 4 ans qu’elle réalisa qu’elle entendait des voix. Enfin une voix plus particulièrement. Et puis parfois elle voyait comme une silhouette enrobée de brume noire…Elle ne les écoutait pas, ces voix, enfin pas au début. Mais ça l’intriguait tout de même, alors un jour elle s’approcha de la forme noire et lui adressa la parole, du haut de ses 4 ans.

« ‘jour…M’sieur… »

*Sylphide…ça fait longtemps que je t’observe…Ta place…n’est pas ici non plus*

« Hum…Je ne comprend pas ce que vous voulez dire…M’sieur… » Répondit Sylphide, l’air un peu confus et perdu devant la silhouette noirâtre.

Non loin de la, la cheffe de l’orphelinat guettait. Elle observait, et ne manquait pas une seule des phrases de la petite. Cela faisait déjà quelques temps qu’elle ne la trouvait pas normale, elle n’essayait pas de lier amitié avec les autres et passait son temps à regarder les plantes pousser, comme fascinée. Et puis surtout, elle avait des yeux bizarres.

*Tu comprendras bientôt…Bientôt oui…*

Et l’ombre disparut sans laisser de traces. Sylphide leva ses grands yeux verts reptiliens sur la dame acariâtre qui s’occupait de l’orphelinat. Elle la jaugea avec un air de dégout.

« A qui parlais-tu ? »

« A…Il y avait un m’sieur là…tout noir, avec une voix basse… »

Et elle désigna le mur en face d’elle. Cela suffit à la cheffe pour l’attraper par la main et la conduire immédiatement chez le pédo-psychiatre le plus proche. Après examen et questions genre interrogatoire du F.B.I. la petite Sylphide fut déclarée souffrante d’une maladie psychique rare : La schizophrénie infantile et fut donc mise dans un hôpital psychiatrique pour jeunes malades mentaux.

L'établissement, perdu dans la campagne n'offrait aucune perspective d'avenir à ses pensionnaires, et ne cherchait d'ailleurs pas à le faire. Les enfants, strictement encadrés avaient deux alternatives : être bourrés de tranquillisants et autres somnifères, ou se soumettre au programme d'éducation du centre, qui se réduisait à la pratique du sport façon militaire. Au bout de ces séances intensives menées par un éducateur particulièrement sadique, l'épuisement, les larmes parfois les blessures et le sang. Et il n'y avait nul recours à attendre de l'équipe hospitalière qui se bornait à soigner, mais ne réconfortait jamais.

Le petite Sylphide ne quitta jamais l'enceinte du centre, même pour l'une de ces « promenades curatives » (en réalité d'éreintantes marches dans la campagne). Le personnel avait remarqué son attrait pour les bois tous proches et, craignant qu'elle ne fugue, l'avait privée de toute sortie, Après un temps de rébellion, qui lui valut un long séjour en cellule d'isolement, elle dut s'en accommoder regardant rêveusement l'étendue boisée. Elle savait que désormais, on n'attendait rien d'elle, tant qu'elle se tenait tranquille. De son côté, elle n'attendait rien d'un monde qu'elle préférait observer, d'adultes trop imbus d'eux-mêmes et de cette ombre flottante dans son dos...

De longues années passèrent et Sylphide forgeait son propre caractère, calme, analytique, intelligente et curieuse de nature même si elle refusait toujours de se faire des amis. L'exercice lui avait donné un corps souple et athlétique, Mais l’ombre ne voulait pas partir. Elle venait de temps en temps la voir, elle s’était habituée à sa présence, elle se sentait presque bien avec elle…Et puis le jour de ses 19 ans, l’ombre apparut.

*Sylphide…tu es grande maintenant… *

L’adolescente leva les yeux, ses longs cheveux de verts foncés teints finissaient en pointes violettes, contraste spécial mais qui s’accordait parfaitement à ses yeux.

« Ils m’ont donné des permissions pour me teindre les cheveux…Et puis, je leur ai dis que je ne te voyais plus…C’est pour ça qu’ils m’ont donné ces permissions… »

*Et pourtant…pourtant tu me vois, tu me ressens…Tu peux même prévoir quand j’arrive n’est ce pas ?*

« Oui…mais tu n’existes pas, tu es dans mon imagination, à cause de la non-présence de mes parents…C’est ce qu’ils disent…j’ai besoin de compagnie alors je t’ai inventé » Répondit-elle en soupirant.

La forme l’observa un long moment sans rien dire puis répliqua.

*Mais toi…qu’en penses tu ? *

Les yeux reptiliens se relevèrent sur la silhouette sombre et semblèrent s’y perdre un long moment avant qu’elle ne réponde calmement.

« Je ne suis pas comme tout le monde…Je sais ce que je vois et que j’entends…Tu es réel…Je suis loin d’être folle »

*Bien…tu es prête à trouver ta place Sylphide…*

« Qui es-tu ? »

La question lui avait échappée, elle était sortie sans qu’elle ne puisse rien y faire. Elle ne montra aucunement sa surprise, elle fit comme si elle avait réellement voulu poser cette question. Mais…pourquoi n’avait-elle jamais posé cette question avant ? Ça aurait été parfaitement naturel de le savoir…Et ça prouvait autre chose : ce n’était pas son imagination…si on faisait naitre un personnage de son imagination, on connaissait obligatoirement son nom. Donc elle n’était pas folle du tout.

*Je suis le Seigneur des Enfers, Hadès*

Le silence s’abattit sur la pièce et il sembla à Sylphide qu’un courant d’air frais lui parcourait le dos. Les yeux rivés à l’endroit où elle supposait que se trouvaient ceux de son vis-à-vis elle scrutait chaque détail pour savoir si c’était vrai. Puis la sentence tomba.

« Je ne te crois pas. »

*Ah ? Tu veux donc une preuve ? Très bien…Dans moins d’une minute tous les infirmiers et les personnes de cet hôpital à part toi mourront… *

Sylphide écarquilla furtivement les yeux puis se leva de son lit pour aller regarder par la lucarne de sa chambre. Cette fois la sensation de froid fut bien présente et remonta insidieusement le long de sa colonne vertébrale, créant des frissons incontrôlables dans son corps. Les yeux verts fixèrent un infirmier qui passait devant elle. Et puis elle le vit basculer, sans un cri, comme s’il s’endormait debout, puis le bruit d’une chute et d’un loquet qui se défait. Elle poussa la porte, désormais déverrouillée, complètement incrédule…Puis elle se retourna subitement vers la forme noire…qui avait disparu. Elle déglutit légèrement puis sortit de sa chambre. Elle observa les cadavres tombés ça et la. La vie humaine était donc si fragile que ça… ? Elle ne tenait qu’à un fil…Et cette silhouette noire en était le détenteur…Il avait les ciseaux et coupait les fils sans se soucier de rien ? C’était un concept qui la terrorisait mais qu’elle admirait en même temps. Elle tourna dans un couloir et tomba nez à nez avec la forme. Elle eut un bref sursaut et instinctivement se pencha en avant signifiant son respect.

« S…Seigneur Hadès…Que me voulez vous ? »

*La n’est pas la question…que veux tu toi ?*

L’adolescente se redressa, sous le coup de la surprise elle ne put prononcer une parole. Il se souciait de ce qu’elle voulait elle ? Qu’était-elle pour lui ? Rien qu’une humaine de plus sans aucune valeur alors que voulait-il ? Elle se reprit et dit d’une voix calme mais pleine d’espoir.

« J’aimerais…voir une forêt… »

Le décor sembla se figer puis soudain elle se retrouva au beau milieu d’une forêt luxuriante. Elle devenait vraiment folle la…Ce n’était pas rationnel, ce n’était pas possible…Mais elle alla poser une main sur un arbre, et c’était de la vraie écorce sous ses doigts, l’odeur de la sève lui montait à la tête et un sourire fin vint orner ses douces lèvres.

« Merci… »

*De rien * Répondit la forme non loin…*Sylphide, je t’accompagne depuis un certain temps…et ta place n’est pas ici…Elle est avec moi, tu n’es pas comme les autres, tu le sens…Alors accepte de me faire confiance et suis moi…*

L’adolescente leva les yeux sur le Seigneur des ténèbres et sourit à nouveau légèrement en acquiesçant. Aussitôt, un vent glacial vint s’emparer de tout son être et la petite Sylphide quitta sa vie terrestre pour rejoindre le monde des spectres et y recevoir ainsi son entrainement.

***


Apparence ; une adolescente mince, mais dont chaque mouvement laisse deviner la souplesse et la force d'un corps contraint depuis longtemps à l'effort. Tout en longueur, comme son visage au teint pâle aux traits à peine marqués par les épreuves. Mais le plus frappant reste encore ses yeux, littéralement reptilliens. Des amandes d'un vert interne, fendu de noir. Ses seules fantaisies résident dans la couleur de ses cheveux ni-longs, d'un vert profond passant au violet soutenu à mesure que l'on va vers les pointes, et dans une combinaison aux couleurs irisées, très moulante, rappelant immédiatement une peau de serpent.

Caractère :sous la protection de l'étoile de la victoire, elle aurait pu devenir une personne exaltée et foncièrement arrogante. Mais Sylphide est tout le contraire. Plutôt calme, elle se laisse rarement aller à la colère, sauf su la situation l'exige. Elle aime observer son monde d'un œil distant et objectif. Réfléchie, elle pèsera toues les conséquences d'une action avant de se décider à agir. Son air parfois absent fait que son entourage la prend pour une incorrigible rêveuse.

Attaques : Vol destructeur

Orientation sexuelle :Elle n'en sait rien elle-même

Autre ; Spectre céleste du Basilic, Etoile de la Victoire, appartient à la garde de Radhamanthe


Merci à DM pour m'avoir aidée pour le BG, c'est trop gentil : ^o^
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Message  Deathmask du Cancer Lun 19 Nov - 16:43

Ben y'a pas de quoi, ca m'a fait plaisir d'écrire la trame de ton BG ^^

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