Saint Seiya Resurrection
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -21%
Drone Dji Mini 2 SE Gris
Voir le deal
219.99 €

Pour se changer les idées

2 participants

Aller en bas

Pour se changer les idées Empty Pour se changer les idées

Message  Kanon du Dragon des Mers Sam 17 Nov - 17:07

[Premier post]

Était-il possible de s’ennuyer lorsqu’on vivait dans un temple immense, qu’on commandait à l’une des armées le plus puissantes au monde, que les autre passaient leur temps à vous faire des courbettes, et que des « courtisanes » se battaient pour obtenir nos faveurs ? La réponse était paradoxalement oui. Car en cet instant précis, Kanon s’ennuyait à mourir. Ou disons plutôt qu’il ne supportait plus tous ces imbéciles qui gravitaient autour de lui. Les autres généraux, cela pouvait passer. Ils avaient un peu plus d’esprit et de présence que les autres. Mais les marinas en général… Désespérant. Kanon n’aurait pas du s’en plaindre, pourtant. Le fait que les Marinas, qu’il avait rassemblé lui-même au nom de Poséidon, soient une bande de moutons dociles attendant le moindre de ses ordres l’avait beaucoup arrangé. Mais il y avait une limite à tout. Et une fois que Kanon avait donné ses ordres et que tout était fait, prêt, ou tout ce que vous voulez, il aurait aimé avoir un peu de tranquillité.

Mais non, pensez vous. A peine faisait il pas quelque part que c’était «  Dragon des mers » par ci, « dragon des mers » par là. Ok, il était le général en chef des armées de Poséidon, mais il y avait quand même des choses que els marinas devraient pouvoir et savoir faire tout seul. Kanon se disait parfois qu’il ne serait pas plus surpris que ça si on venait lui demander un jour comment on allait aux toilettes. Bref, tout cela l’ennuyait au plus au point. Non pas qu’il renoncerait à sa place, loin de là. Il l’avait acquis, il la gardait, et gare à qui voudrait lui contester son rang. Là, c’était petit séjour dans le triangle des Bermudes assuré. Mais il avait envie de faire un break. D’échapper pour un moment à toutes ces sangsues stupides et désespérantes.

Finalement, sa décision fut prise. Il fallait qu’il quitte la cité sous marine, ne serait ce que pour quelques heures. Tout n’allait pas s’écrouler s’il disparaissait un peu. Après tout, il n’était pas le seul général présent et capable de diriger des troupes. Pour une fois, ces stupide moutons trouveraient un autre berger. Il se dirigea donc vers l’une des sorties de la cité. Bien sûr, il n’y était pas arrivé qu’un marina l’interpellait, respectueusement. Agacé, Kanon inventa un bibard pour qu’o le laisse en paix.

«  Je vais faire une inspection dans les alentours. Vas voir le général Sorente, il écoutera ta requête. »

On ne contestait pas une décision du Dragon des mers, aussi le marinas s’en alla rapidement, après avoir souhaité une bonne ronde à son chef. Kanon le regarda partir, avant de reprendre sa route, satisfait. Qu’il était agréable de voir le monde s’incliner devant sois et exécuter le moindre de ses ordres !!

Finalement, Kanon quitta la Cité, et remonta vers la surface. Il ne lui fallut pas longtemps avant d’émerger sur une côté près d’Athènes, grâce à son écaille qui lui permettait de se déplacer aussi bien dans l‘eau qu‘un chevalier sur terre. Une fois sur la terre ferme, il renvoya son écaille, qui l’attendrait dans l’eau. Après tout, il serait trop visible, avec une armure doré sur le dos. Il se mit ensuite en marche vers la ville la plus proche. Rodorio. Certains diraient qu’il était fou de venir se promener si près du Sanctuaire. Mais il n’en avait cure. Il aimait bien malgré tout cet endroit. Cela lui rappelait des souvenirs. Des souvenirs qui ravivaient rapidement sa haine. En bref, Rodorio était un des symboles de sa souffrance passée, ce qui lui rappelait les raisons de son envie d’asservissement du monde de la surface.

Mettant cela de côté pour le moment, Kanon commença à profiter de la journée et du calme. Personne pour l’interpeller à chaque minute. Quel bonheur !!! Et puis… cela faisait longtemps qu’il n’avait plus goûté à la sensation des rayons du soleil sur sa peau. Il avait oublié le plaisir de sentir sa chaleur pénétrer le corps… Oui, par moment, le monde de la surface lui manquait. Et c’est pourquoi il appréciait pleinement chacune de ses trop rares escapades à la surfaces.

Les rues de Rodorio étaient toujours aussi animées. Mais Kanon s’amusait de constater qu’il arrivait que la foule s’écarte sur son passage, tel la mer se retirant face à Moïse. Pas qu’on sache qu’il était un général de Poséidon, non. Mais il se dégageait de lui une aura puissante qui devait leur rappeler celle des chevaliers. Et donc, dans une réaction instinctive, la foule s’écartait devant lui, respectueusement. C’était ça, ou alors ils le laissaient simplement passer pour admirer son physique. Car Kanon ne se méprenait pas sur le sens des regards qui se posaient souvent sur lui. Il esquissa un léger sourire amusé. Peut être qu’il allait se trouve rune distraction, finalement.

Après avoir acheté une bière, Kanon alla s’asseoir sur un banc placé près du port, observant la foule des passants. Son jean moulant à la perfection ses jambes musclées qu’il avait croisé, sa chemise noire à manche courte et légèrement déboutonnées laissant entrevoir sa peau qui n’avait que peu perdu de son bronzage malgré les années passées sous l’eau; ses cheveux encore humides cascadant librement autour de lui, Kanon ne pouvait pas manquer d’attirer les regards. Et cela lui plaisait. Il avait trop longtemps vécu ignoré de tous. Il aimait être le centre de l’atte Ou disons que pour le moment, cela le distrayait et le changeait du respect pompeux de marinas. Tout en sirotant sa bière et en laissant son regard glisser autour de lui, il se demanda si quelque un parviendrait à trouver le courage de l’approcher, comme il en lisait l’envie dans de nombreux regards…

[libre]


Dernière édition par le Mer 21 Nov - 21:30, édité 1 fois
Kanon du Dragon des Mers
Kanon du Dragon des Mers
Marinas

Messages : 45
Date d'inscription : 08/11/2007
Age : 36

Revenir en haut Aller en bas

Pour se changer les idées Empty Re: Pour se changer les idées

Message  Camus du Verseau Mer 21 Nov - 20:50

COmme tout chevalier, Camus du Verseau était fier de son armure, fier du rang qu'il tenait à présent. Il avait quitté son ancien monde où la vie avait perdu toute sa saveur bien quelle n'en avait que très peu même avant. Il n'arrivait pas à profiter de tout ce qui l'entourait. Et pourtant il avait de uqoi être heureux cet homme là : il était un chevalier d'or bon sang et avait tout ce qu'il voulait! Il pouvait donner des ordres, faire rêver les femmes, se la jouer! Mais non...Camus n'était pas de ces gens là. Il n'avait pas le charme de Saga, ni la carure de Milo, ni la côté chiant de Shaka - remarque tant mieux pour lui -. Tous les golds brillaient à côté de lui. Camus pensait simplement à faire son devoir et à ne pas être connu. Si on pouvait ne pas le remarquer, il en était d'autant bien plus content.

Camus était bien seul et dans le silence surtout. Il essayait d'aprécier chaque minutes libres au sanctuaire et en profitait pour s'entraîner ou alors flâner dans les rues de la ville admirer la magnifique architecture du coin - comme dit mon père après avoir vu une pierre on les a toutes vues -.
Alors, en ce jour ensoleillé, Camus enfila un débardeur beige ainsi qu'un jean noir qui était bien loin de le mouller : il se sentait coincé à un certain endroit intime ! Bref! Beau comme un dieu - Apollon ? hé hé - mais glacial comme les neiges éternelles, il descendit les les marches du sanctuaire qui le séparait de l'entrée du Sanctuaire. Des sous en poches, il partait ainsi se promener et qui sait, peut-être trouverait-il quelque chose à son goût ?.

A travers les rues de Rodorio, le jeune homme passa devant les stands du marché, admirant les fruits et les légumes. Il regardait les gens tout autour de lui qui souriaient. Ce spectacle ne lui arracha pas un rictus. Pourtant intérieurement il était bien et aimait cet ambiance joviale. Camus continuait donc à marcher et passa devant un glacier. Quel ironie du sort : uqitter son temple pour oublier un peu ce qu'il faisait à Athènes pour se retrouver face à de la glace, lui qui était maître en la matière. Toujours pas de sourire. Il demanda alors d'un voix calme.

" Une glace au...chocolat praliné s'il vous plait ".

Et sa glace en main, il paya le glacier pour repartir tranquillement la savourer. Passant à travers d'autres rues, il arrivait devant sa boutique préférée. Il y avait des livres de toutes sortes et aujourd'hui, il se décida à connaître un peu plus la culture de ce pays. Les mythes etc...' travaillant ' pour la déesse Athéna il connaissait déjà pas mal de truc mais pas tout. Bien élevé comme il était, il prit le temps de finir sa délicieuse glace et entra. Une petit cloche sonna preuve de son entrée et la français se dirigea directement vers le rayons des mythologies. Hop hop hop! Après avoir laissé son doigt se balader longuement sur les côtes des différents livres, il le stoppa sur un en particulier. Il le tira à lui et lu le résumé derrière. Satisfait, il le prit et partit à la caisse le payer. Chose faite, il se dirigea vers le port et s'asseyant sur le bord de la calle, il ouvrit son livre au hasard sur une page. Bollé comme il était il tomba sur l'histoire de Cupidon et de Psychée...remarque il allait bien la lire un jour ou l'autre alors...Camus commença ainsi sa lecture, paisible, serain, tranquille sans personne pour lui casser les pieds.
Camus du Verseau
Camus du Verseau
Chevalier d'or

Messages : 10
Date d'inscription : 12/11/2007

Revenir en haut Aller en bas

Pour se changer les idées Empty Re: Pour se changer les idées

Message  Kanon du Dragon des Mers Mer 21 Nov - 22:00

Alalala, la journée avait bien commencé, mais Kanon se demandait si cela allait continuer. Il avait eu ce qu’il voulait. Certaines personnes avaient réussi à s’approcher de lui. Une ou deux allumeuses, une jeune vierge effarouchée, et quelques jeunes hommes audacieux. Mais aucun n’avait vraiment attiré son attention. Il les trouvait trop… fades. Il n’avait pas forcément envie de passer au stade… horizontal tout de suite, voulant profiter un peu du soleil et de l’air marin d’abord. Et cela excluait donc la compagnie des « courageux ». Car aucun d’eux ne semblait assez intéressant pour tenir une conversation ou au moins, avoir un minimum de présence. Pitoyable. Il sentait déjà l’ennui revenir ay galop après à peine une ou deux minutes avec chacun d’entre eux. Il leur fit donc comprendre qu’il n’était pas intéressé, avec plus ou moins de rudesse . Après tout, il n’était pas là pour se faire casser les pieds encore plus qu’au sanctuaire marin, et le tact n’avait jamais été son fort. Ou du moins, ça ne l’était plus depuis longtemps. Il épargna juste un peu plus la vierge pas si effarouchée, et récupéra son numéro de téléphone. Après tout, une jeune fille comme elle pouvait avoir certains intérêts dans un autre contexte. A garder sous la main, donc.

Et finalement, il se retrouvait seul, en soupirant. Mais où étaient donc les gens intéressants de cette ville ??? Comme pour répondre à cette question, il perçut quelque chose, qui le poussa à se mettre sur gardes, même si un œil extérieur n’aurait noté aucun changement dans son attitude. Peut être juste un léger froncement de sourcils, tandis qu’il se concentrait. Car ce qu’il avait perçu, c’était un cosmos. Et pas n’importe lequel. Il était calme et se faisait discret, mais Kanon n’était pas un novice. Il pouvait reconnaître la puissance du cosmos d’un chevalier d’or les yeux fermés, au milieu d’une foule très dense et compacte. Un chevalier d’or… cela n’avait rien d’étonnant, après tout. Rodorio était la ville la plus proche du Sanctuaire. Mais il était assez rare de croiser un chevalier à l’extérieur du l’enceinte sacrée. Mais il fallait aussi remarquer que els chevaliers d’or n’étaient pas tenu à cette « privation de sortie ». Kanon se mit donc à scruter la foule, se demandant lequel de ces bons samaritains était de sorti, et si une éventuelle rencontre entre eux causerait de problèmes ou non. Malgré sa haine envers Athéna Kanon n’avait pas envie de se battre, ce jour là. Il voulait profiter encore un peu du calme.

Finalement, il l’aperçut. Et son visage lui disait quelque chose. Il s’était tenu au courant de l’identité et de la progression des golds, depuis son arrivée au sanctuaire marin, mais ce chevalier là, il l’avait déjà vu. Cela remontait à des années, bien sûr. Et l’autre n’était alors qu’un enfant. Un enfant au cosmos glaciale, sans être agressif. Un chevalier des glaces. Camus du Verseau. Bien, les problèmes pourraient être évité normalement. Camus n’était pas un de ces chevaliers au sang chaud qui sautaient à la gorge du premier venu, sous prétexte qu’il était dans le camp d’en face. Sans compter que Rodorio était pour ainsi dire une zone neutre, où l’on évitait de se battre sans bonne raison. Kanon observa donc le chevalier, qui ne semblait pas avoir perçu sa présence. Un livre à la main, il se dirigeait vers un autre coin du port. Kanon hésita un moment. Il laissa son regard parcourir une dernière fois la foule, puis se décida. Il se leva, et suivit camus, ni de trop près ni de trop loin. A une distance suffisante pour ne pas se faire repérer sans pour autant le perdre de vue.

Il le vit s’asseoir, et commencer sa lecture, sans s préoccuper de ce qu’il se passait autour de lui. Hmmm, un coincé. Intéressant. Cela pourrait se révéler amusant… Kanon avait bien envie d’aller titiller du Verseau et voir jusqu’où il pourrait le pousser. Sans franchir le limites qui conduirait à un conflit ouvert prématuré, bien sûr. Il attendit donc un moment, laissant camus s’absorber dans sa lecture, puis, masquant son cosmos, il s’approcha de lui, faisant mine au départ de vouloir le dépasser, mais s’arrêta finalement derrière lui. Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule et vit le titre du chapitre qu’il était en train de lire.

« On aime les histoires mélodramatiques, à ce que je vois… »

Lui-même avait une solide culture mythologique, inculquée dans l’enfance et plus tard, par les lectures qui avaient été sa seule occupation, dans le temple de gémeaux puis dans le Sanctuaire marin. Il connaissait donc bien, le mythe de Cupidon et de Psyché. Mais il n’avait jamais compris comment le dieu de l’amour avait pu aller si loin pour une femme qui l’avait pour ainsi dire trahi. Lui ne pardonnait pas la trahison…
Kanon du Dragon des Mers
Kanon du Dragon des Mers
Marinas

Messages : 45
Date d'inscription : 08/11/2007
Age : 36

Revenir en haut Aller en bas

Pour se changer les idées Empty Re: Pour se changer les idées

Message  Camus du Verseau Ven 23 Nov - 21:27

Camus était venu en ville pour se décontracter, se requinquer et surtout faire autre chose qu'attendre dans sa demeure. Certes, il était fier, heureux de la protéger mais une fois de temps en temps, sortir ne lui déplaisait pas. Alors il ne cherchait pas à sentir le monidre cosmos ni à camoufler le sien, il n'y pensait guère et ne pensait pas se faire attaquer en pleine ville juste parce qu'il était là.Loin d'être agressif, il ne chercherait pas la bagarre.
C'est pourquoi il était partit s'acheter son livre, pénard, pour commencer à le lire sur le port, les cheveux au vent. Ici l'air était agréable et bon pour le moral. La mer était si vaste, si mystérieuse...de la voir comme ça, l'imagination de Camus bouillonait dans son cerveau : quel genre de merveilles cachait cette grande étendue bleue ? Bon il était au courant pour la royaume sous-marin de Poséidon mais à part ça ?

C'est dans cet état d'esprit qu'il commença à lire le chapitre dédié à Cupidon et Psychée. Il n'eut pas le temps de tourner la page pour lire ce qu'il y avait derrière qu'un homme se pencha par dessus son épaul pour regarder le titre du chapitre que le français lisait. Il ne put s'empêcher de faire un petit commentaire mais Camus, calme comme à son habitude ne s'énerva pas : il était pourtant impoli de regarder par dessus l'épaule des gens pour voir ce qu'ils font! Il ne fit que se pencher un peu plus pour montrer à l'autre machin qu'il gênait.

" Pas si mélodramatique que cela...je me souviens un peu de cette histoire, j'avais vu ça au collège...une belle histoire d'amour qui finit bien..."

Camus était sûrement différent de ceux que Kânon connaissait habituellement. Il ne se vantait pas, ne disait jamais quelque chose pour ne rien dire, il ne draguait pas non plus, il ne sortait pas comme certains. Camus était en quelque sorte une personne inintéressante...Qui pouvait bien avoir envie de lui parler après tout ? COmme ça, il paraissait si froid, si ennuyeux alors qu'il avait une culture générale assez importante. Il était ouvert à toutes les discussions et pourtant...jamais personne ne venait sympathiser avec lui. Il en était conscient mais ne faisait rien poru arranger les choses. Et puis il n'était pas là pour faire ami-ami avec les autres chevaliers. Si ils voulaient par contre, Camus ne dirait pas non : il n'était pas non plus complètement insociable !! Pas complètement non...

" Il y a des histoires grecs bien plus dramatiques...prenez celle d'Orphée et d'Eurydice..."

Camus ferma son livre et se tourna vers le jeune homme. Ne l'avait-il pas déjà vu quelque part ? Ce visage lui disait quelque chose et pourtant il ne pouvait pas...Il avait déjà vu ce personnage quelue part...au sanctuaire...Fronçant les sourcils, Camus avait beau regarder, il y avait quelque chose de différent cette-fois, le regard sûrement. Non il devait se romper, cet homme ne faisait pas partie de son entourage. Il resta ainsi à le regarder sans dire un mot durant une minute. Il l'overvait...oui notre français était un grand observateur silencieux.

" Vous aimez ces histoires ? "
Camus du Verseau
Camus du Verseau
Chevalier d'or

Messages : 10
Date d'inscription : 12/11/2007

Revenir en haut Aller en bas

Pour se changer les idées Empty Re: Pour se changer les idées

Message  Kanon du Dragon des Mers Mar 27 Nov - 22:59

Certes Kanon n’aimait pas Athènes, ni ses environs… Encore moins le sanctuaire et son Rodorio. Ça lui rappelaient de mauvais souvenirs. Même si à une époque, lointaine, il avait aimé tout cela. Cela ne l’empêchait pas d flâner et de se détendre dans ce cadre qu’il détruirait peut être le lendemain. De la même manière, l’autoproclamé Dragon des Mers détestait les chevaliers d‘or, son frère et tous ceux qu’il avait « connu » au temps de sa vie au Sanctuaire en tête. Mais cela ne le poussait pas à sauter à la gorge du premier chevalier venu. La preuve. Camus était passé sous son nez, et il ne s’était pas vu offert un aller simple, tous frai payé, pour le triangle des Bermudes. Comme quoi, on pouvait détester quelque chose ou quelque un et ne pas le détruire à tout bout de champ.

Tout ça pour dire que Kanon, qui n’avait rien trouvé d’autre de plis intéressant à faire, avait décidé d’aller taquiner du Verseau. Qui sait, cela pourrait peut être se révéler amusant. Et ce même si camus était réputé pour être le plus froid et l’un de plus coincés chevaliers d’or. Bah, à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. S’il n’y avait pas de difficultés, où serait le plaisir ?? Il le suivit donc, tout en camouflant son cosmos, et l’aborda en commentant le chapitre que le Français était en train de lire. Rhooo, mais c’est qu’il voulait l’empêcher de continuer à voir par-dessus son épaule, l’iceberg !! Bah, il avait au moins eu une réaction, c’était déjà ça. Kanon « bugua » légèrement sur le mot « collège ». C’était quoi ça, déjà ? Ah oui !! L’école après le primaire. Bah, à sa décharge, il n’y avait jamais mis les pieds. Ben oui, quand on vous entraînait pour devenir l’élite guerrière de l’humanité, même si vous étiez cruellement recalé par la suite, on ne se souciait pas de vous envoyer étudier à l’extérieur. A se demander comment Camus avait fait pour y aller lui. A moins qu’il ait été récupéré ensuite. Bah, peu importe. Kanon, lui, avait du combler ses lacunes tout seul, comme un grand. Bref.

« Une histoire d’amour qui finit bien… cela prouve bien qu’il s’agit là d’un mythe. A moins que les Dieux aient prélevés une bien grosse part dans la quantité de bonheur et d’amour qui revenait aux mortels que nous sommes… »

On pouvait trouver assez surprenant d’entendre Kanon parler ainsi, même s‘il avait dit cela à voix plus ou moins basse, comme s‘il se parlait à lui même. Mais c’était ce qu’il pensait. Ou du moins, qu’il avait pensé, au temps où cela lui importait encore, et qu’il y avait longuement réfléchi. Il ne faisait que ressortir ses vieilles réflexion, histoire de rebondir sur les paroles du Verseau et maintenir un semblant de dialogue. Cela sembla marcher, puisque camus enchaîna remarquant que cette histoire était loin d’être la plus dramatique. Certes. Kanon en connaissait une autre. Celle d’un jeune homme trahit abandonné, méprisé, et trahit par son jumeau, qui avait aussi essayé de le tuer. Mais bon, il n’allait pas pleurer là-dessus, sachant qu’il ferrait payer cela au centuple à son « très cher » Saga. Mais il préféra mettre toutes ces pensées de côté, pour se concentrer sur ce que disait son vis-à-vis.

« Certes. Cette histoire est d’ailleurs l’une de plus célèbres. Quel idiot, cet Orphée. De plus, quand on songe qu’il doit encore être aux Enfers, à pleurer auprès de sa « chère et tendre » moitié… ce qui prouve bien que l’amour rend idiot. »

Kanon passait souvent pour un mufle, un insensible et autres joyeusetés, avec ce genre de discours., mais c’était ce qu’il pensait. Ce n’était certainement pas lui qui allait aller jusque en enfer pour secourir une femme. Et encor moins y rester pour tenir compagnie à une imbécile même pas capable de marcher sans se casser la figure !!! De plus, l’amour, très peu pour lui. Il avait déjà goûté à « l’amour fraternel », alors il préférait s’arrêter là. Pas besoin de se chercher de problèmes supplémentaires.
Il laissa camus l’observer, en silence. Visiblement, le Verseau cherchait à savoir où il l’avait déjà vu. Il avait du croiser saga, enfant, et il était donc logique que voir Kanon lui procure un sentiment de…  « familiarité »?, de déjà vu ? Peut importait quoi, mais le dragon des mers attendait à présent de voir si ça allait faire tilt dans l’esprit du français ou pas. Ce ne fut visiblement pas le cas puisque ce dernier enchaîna sans faire d’autres commentaires. Bien, Kanon allait donc pouvoir jouer un peu plus longtemps. Il se redressa, camus ayant refermé le livre, mais garda son regard posé sur l’ouvrage, avant de le reporter vers le verseau.

« Si vous parlez des mythes en général, je répondrais que oui. Ils sont riches en enseignements, et nous démontrent parfois nos propres erreurs, tout en nous indiquant parfois la meilleure marche à suivre, le meilleur choix à faire. Après, si par « ces histoires », vous entendez les histoires à l’eau de rose, je répondrais que non. De toute manière, la plupart des histoires d’amour mythiques finissent mal. Prenez Thésée et Phèdre, ou avant elle Ariane. Ou encore Jason et Médée. Et j’en passe. Le seul enseignement que l’on peut en tirer, c’est qu’il ne faut pas s’attacher à quelque un au point de lui donner son cœur et sa confiance aveugle, car c’est se condamner à une souffrance inévitable. Zeus l’a compris, à sa manière. Il a eu d’innombrable maîtresses toutes poursuivies par la jalousie d’Héra. S’il en a sauvé quelques unes, il ne s’y est pas attaché au point d’accomplir des actes stupides par amour pour elles… »

Il marqua ensuite une pause, portant son regard vers l’horizon, par-dessus les flots.

« Un homme qui aime est en quelque sorte comme un marin qui prend la mer, assuré de la posséder. Il la voit comme une amante douce et docile, entièrement sous son autorité. Plein de cette confiance, il part droit au naufrage, lorsque sa belle maîtresse liquide révèle sa nature et ses fureurs, l’entraînant au plus profond de ses abîmes pour un voyage sans retour où la Mort devient la nouvelle et dernière maîtresse de ce marin. Les fonds des 7 mers sont remplis de ce navires qui ont succombés à la fureur de la mer, que els marins pensaient pourtant avoir dompté. L’amour est pareil. Il vous entraîne inévitablement, et souvent avec cruauté, vers le fond, sans espoir de retour à la surface. »

Il se tourna ensuite à nouveau vers Camus.

« Enfin, ce n’est que mon point de vue. Vous en revanche, vous devez aimer ce genre d’histoire, si j’en crois votre lecture ».
Kanon du Dragon des Mers
Kanon du Dragon des Mers
Marinas

Messages : 45
Date d'inscription : 08/11/2007
Age : 36

Revenir en haut Aller en bas

Pour se changer les idées Empty Re: Pour se changer les idées

Message  Camus du Verseau Ven 7 Déc - 0:16

Ce Kânon était un inioble personnage!!! Camus ne le pensait pas mais la joueuse vraiment! Décidé à écouter le point de vue de cet homme Camus restait le regardait sans rien faire de plus. Sage, calme, il était à l'écoute de tous ceux qui le voulait...échanger des idées lui avait toujours plus bien que le dialogue avec ses frères d'armes ne soit pas vraiment engagé. Kânon traita alors Orphée d'idiot et que l'amour rend lui même idiot. Ayant l'esprit très ouvert, Camus faisait des suppositions sur le comportement de cet homme qui n'avait pas l'air d'aprécier les histoires d'amour. Une jeune fille romantique l'aurait traité en effet de muffle et d'insensible mais pas Camus. Même si il ne comprenait pas un tel comportement il ne jugeait pas les autres.

Ecoutant toujours Kânon déblatérer sur les mythes en général, le verseau partit chercher des glaces juste à côté puisque le marchand de glace passait. Il était assez près pour entendre le Général. Il acheta ainsi deux glaces au chocolat. Puis revenant vers le Grec, il lui en tendit une tout en l'écoutant parler et parler. Il parlait des histoires d'amour qui finissaient toujour mal...de la mer et du marin...quelle belle image pour illustrer ces mythes à la triste fin. Camus croyait comprendre et faillit esquisser un sourire mais rien...toujours rien. Le sourire était intérieur, jamais extérieur. Il se rassit simplement sur le bord de la calle et regarda au loin, fixant l'horizon, le lointain. Kânon semblait vraiment rejeter tout sentiment d'amour enfin tout sentiment tout court! Alors que le dragon lui posait une question, il se tourna de côté étant de profil par rappor à Kânon.

" Je n'aime pas spécialement les histoires d'amour...je les aprécie...j'ai ouvert le livre au hasard et suis tombé sur ce chapitre voilà tout...on va dire que j'aime de tout...amour, drame, livre policier...fantastique aussi...parfosi des romans à l'eau de rose...j'aime lire...c'est tout..."

Ramenant sa glace vers sa bouch, il engloba le bout de ses lèvres et le savoura un instant sans se soucier du froid causé dans la bouche. Ca ne lui faisait plus rien. Toutefois il apréciait le goût du chocolat...D'ailleurs il avait pris une au chocolat pour l'inconnu sans lui demander si il aimerait...tant pis. Avalant ainsi la glace, il continua ainsi penant une minute. Camus passait tellement de temps à réfléchir qu'il ne s'apercevait même pas lui même qu'il pouvait gênait les gens par ce silence pesant.
Reportant son attention sur Kânon, il leva son regard indigo sur lui : froid mais pas agressif, ne reflettant rien...que faisait-il ici? Il prenait un peu de bon temps avant de repartir vouer sa vie à une déesse : la déesse Athéna.

" Mais l'amour semble vous répugner...et je pense savoir pourquoi....vous avez été ' abusé ' dans le passé....enfin je veux dire qu'une personne à qui vous teniez vous a trahi...j'ai raison n'est-ce pas ? Sinon les histoires d'amour ne vous feraient pas cet effet là...arriver au point de traiter Orpée d'idiot...il ne l'est pas...c'est en partie sa faute si Eurydice est devenue pierre....on lui avait bien dit qu'il ne fallait surtout pas se retourner...maintenant il reste aux enfers, assumant sa faute...ce ne sont pas que des histoires d'amour, il y a aussi des morales..."

Camus continua ainsi de manger sa glace avec plaisir, les cheveux dans le vent. Lui l'amour ne le répugnait pas, il en avait eut tellement...son père, sa mère, ses grands-parents....il les avait perdu et quelques secondes et n'avait jamais pu leur montrer à quel point il les aimer. Alors jamais il ne pourrait ainsi parler de l'amour, dire que cela le répugnait...il n'avait pas le droit. Un jour sûrement, il repartira en France sur les tombes de sa famille pour les pleurer. Il n'était pour l'instant pas prêt à faire un tel geste. Camus aprennait à être en paix avec lui même.
De nouveau silencieux , il attaquait le cornet de sa glace sans prêter attention à Kânon. Camus avait déjà beaucoup parler alors maintenant il faudrait vraiment être rusé et lui donner envie de parler comme il venait de le faire. Ce n'est pas qu'il avait un quotat de mots par jour mais il essayait de parler sagement, comme une personne responsable et ne voulait pas rajouter de bêtises. A peine avait-il terminé sa glace qu'il rouvrit son livre à peu près au même endroit. Cette fois-ci il s'attaqua au mythe de Pygmalion et de Galatée...une autre histoire qui finissait bien et dont Camus avait eut échos. Ses doigts glissaient sur les pages, comme si il caressait un trésor. Pour lui, tous les livres étaient des choses merveilleuses...tellement différent de la télé, instruisant les cultures, les pensées..Il en soupira et ferma les yeux.

" Comment vous appelez-vous ?..."
Camus du Verseau
Camus du Verseau
Chevalier d'or

Messages : 10
Date d'inscription : 12/11/2007

Revenir en haut Aller en bas

Pour se changer les idées Empty Re: Pour se changer les idées

Message  Kanon du Dragon des Mers Sam 8 Déc - 21:43

Depuis le jour où Kanon s’était autoproclamé Général en chef des armées de Poséidon, il avait pris l’habitude d’être admiré, bien que souvent craint, quoi qu’il en soit toujours écouté et obéit. Ainsi, les rares fois où il se lançait dans de grands discours, rares car il n’aimait pas ça et ne voyait pas pourquoi il se fendrait de longs monologues pour ces stupide moutons de Panurge aquatiques, il avait l’habitude que personne ne bouge, parte, ou ne serait ce que cligne des yeux avant qu’il ait fini. Bon, pour les yeux , c’était un peu exagéré, mais c’était l’idée. Bref, quand il parlait, on jouait les statues et on l’écoutait, si on ne voulait pas finir en casse croûte pour requins blancs. Après tout, il y en avait beaucoup, dans l’océan que gardait Kanon, alors autant en profiter.

Tout ça pour dire que lorsqu’il vit Camus non seulement se lever mais aussi s’éloigner, alors qu’il était toujours en train de parler, ses instincts de Dragon des mers étaient tous prêts à reprendre le dessus. Il ne cessa pas de parler, préférant terminer ce qu’il avait à dire, puisqu’il était lancé, mais ne quitta pas le Verseau du regard. Il fut partagé entre agacement et vexation, lorsqu’il le vit tranquillement commander une glace. Vexation, car bon, il n’avait pas l’habitude de faire de longues phrases sur un sujet qu’il avait toujours considéré comme sans intérêt, ou plutôt sur lequel il ne s’était jamais autorisé à penser, cela lui rappelant de mauvais souvenir. Alors bon, il avait fait l’effort de parler de ça, il aurait aimé qu’on l’écoute, non mais. Sa pseudo frustration disparut néanmoins lorsqu’il vit camus revenir vers lui avec deux glaces, dont une qu’il lui tendit. Ce fut cette fois la surprise qui faillit lui faire perdre le fil de son argumentation. Ben oui, c’était bien la première fois qu’on lui offrait une glace, et c’était bien le dernier geste dont il se serait attendu venant du verseau. Et puis0... Un esquimau donnant une glace… Hmm, non, pas commencer à faire de l’humour, ça ternirait définitivement son image qu‘il avait mis du temps à forger avec une poigne d‘acier.

Ayant enfin terminé son monologue, car ce n’était sans doute que ça, Kanon interrogea Camus, tout en en profitant pour commencer s glace par contre le Verseau pourrait toujours attendre, pour entendre un « merci » sortir de la bouche de Kanon. C’était bien un mot qu’il n’avait pas l’habitude de dire. Et ce même ci il aimait les glace, et surtout le chocolat. Mais ça non plus, il ne le dirait pas. Il écouta la réponse de Camus, avant d’émettre son avis.

« Ah, un littéraire… cela casse l’image que tout le monde se fait, je trouve… »

Il préféra ne rien ajouter, car pour lui, l’image qu’il cassait, c’était celle du chevalier. Pour beaucoup, un chevalier était un guerrier, qui cultivait plus son corps que son esprit. Non pas par là qu’ils étaient stupides, quoi que certains… Bref. Mais on ne voyait pas trop l’intérêt d’un chevalier avec plus qu’un minimum de culture. Et encor,e la culture mythologique grecque, vu la déesse qu’ils servaient. Kanon donc ne parlait pas de Camus en particulier, n’a pas envi pour le moment de le vexer. Prenons ça pour un pseudo remerciement pour la glace. Un pseudo, hein, n’allez pas croire n’importe quoi, non plus.

L’attention du Général fut ensuite attirée par le manège du Verseau. Manège inconscient, sans aucun doute, mais qui ne pouvait manquer de réveiller l’imagination mal placée du Dragon des mers. Ben quoi, il était plus ou moins en manque, alors il avait une excuse. Mauvais, certes, mais ne chipotons pas. Il retint le petit sourire de prédateur qui avait faillit surgir sur ses lèvres et se concentra sur sa propre glace. Qu’il mit plus de temps à manger. Il n’était pas un habitué des grands froids, lui. Il préférait manger s glace lentement, afin de garder un minimum de sensibilité pour son pauvre palet. Se concentrant donc sur le goût du chocolat qui coulait doucement le long de sa gorge, il laissa à Camus son petit moment de silence. Il en était à lécher consciencieusement la glace qu’il restait sur le bord du cornet quand le Verseau reprit la parole. Et s’il n’avait été qui il était il aurait pu s’étouffer avec sa glace. Voilà que le Français commençait à jouer les psys !!! Et il n’était pas passé à côté de la plaque, le bougre !!! Même si le contexte réel n’était pas celui qu’imaginait le chevalier. Kanon jura intérieurement. Il en avait trop dit. Il s’était fait lui-même une cible facile. Mais il était hors de question de reste rune cible plus longtemps. Sa colère refit surface, l’espace d’un instant, et il adressa un regard glaciale voir meurtrier à camus. Qu’il se mêle de ses affaires, s’il ne voulait pas avoir de grooos problèmes. Il se reprit néanmoins, retrouvant la maîtrise de lui-même, et se recomposa une expression neutre. Ce fut donc avec le plus de retenue qu’il lui était possible qu’il répondit.

« Théorie intéressante ma foi. Mais restera ce qu’elle est. Une théorie. Pour reprendre le sujet d’Orphée, c’est aussi de sa faute, ce qui est arrivé, dans le sens où son amour l’a rendu stupide, au point de négliger l’avertissement d’un Dieu. Il méritait donc ce qui lui est arrivé »

Si si, c’était bien lui qui avait sorti ça. Oui oui, lui, Kanon du Dragon des mers, ancien Kanon des Gémeaux, grand manipulateur de Dieu. Oui oui, c’était bien lui qui avait osé sortir ça. Bah, quoi. Faites ce que je dis, pas ce que je fais, vous connaissez , et puis son cas était différent. Il n’était pas un stupide amoureux transi, stupide au point de se taper un charmant voyage en enfer pour sauver sa stupide dulcinée, tout ça pour au final se faire avoir comme un imbécile, se réjouissant trop vite, et écopant ainsi d’une peine infernale à perpette. Non monsieur, lui, c’était totalement différent. Pff, qu’on essaye de le comparer à Orphée, tiens, vous entendrez de ses nouvelles !!!! Il retourna donc à sa glace qui avait sérieusement commencée à fondre.

Boooon, ice-man, le retour. Même s’il n’était jamais parti. Ce fut ce que se dit Kanon en voyant Camus retourner à sa chère lecture, à peine sa glace terminée. Mouais, qu’il le dise directement s’il le gênait !! Bon, ok, c’était le but de la manœuvre, mais bon. On l’avait déjà dit, Kanon détestait plus que tout être ignoré. Il jeta un regard sur la nouvelle page abordée par camus et retint un soupir exaspéré. Mais il n’y avait que ça, dans ce fichu bouquin. Il avait aussi lu ce mythe, mais n’avait pas envie de fouiller dans sa mémoire. Pas trop de sentimentalisme stupide dans la journée, ça pourrait le rendre malade. Son dernier morceau de cornet avalé, il allait lancer une nouvelle conversation afin de casser le pieds au verseau, quand celui-ci lui coupa l’herbe sous le pied, en lui posant une question simple, mais pourtant ardue. Si si, c’était possible d’être les deux à la fois. Il lui demandait son nom. Kanon hésita un moment. Devait-il répondre la vérité , Après tout, son nom ne devait pas être connu, au sanctuaire. Seul Saga devait encore le connaître, et il ne s’amuserait certainement pas à le répandre, croyant son jumeau mort, de toute façon.

« Je m’appelle Kanon. »

Seulement son prénom. Il ne pouvait de toute manière pas dire son nom de famille, il ne s’en souvenait plus. Kanon suffirait amplement. C’était déjà rare qu’il donne son vrai prénom. Il avait presque failli répondre « Dragon des Mers », par réflexe, vu que c‘était ainsi qu‘il se désignait depuis des années.

« Je me suppose donc en droit de vous retourner la question… »

Il connaissait parfaitement son nom, mais il préférait faire parler le français. Voulant aussi savoir comment Camus allait tourner la chose, il enchaîna

« Je ne viens pas souvent, par ici, mais c’est bien la première fois que je vous vois à Rodorio. Et pourtant les dieux savent que j’ai une excellente mémoire, et que je n’aurais pas pu vous manquer, mes yeux ne souffrant d‘aucune cécité. Vous vivez loin d’ici ? »

Il avait apporté diverses modulations à sa voix, en fonction de la phrase. Légèrement badine, pour la première. Puis les dernières, la deuxième surtout, porteuses d’un soupçon de provocation, et un rien de sensualité. Ce n’était pas encore la voix charmeuse ou enjôleuse, mais Kanon avait décidé de s’amuser un peu. Il voulait connaître les réactions du Verseau, afin d’élaborer la meilleure de stratégies possibles, afin de l’approcher. Ce n’était en aucun cas une bataille, mais c’était ainsi qu’il fonctionnait, en bon manipulateur qu’il était. Et puis, il n’avait pas menti sur une chose, Camus ne passait pas inaperçu. Le petit jeu auquel jouait Kanon n’était pas désintéressé, dans bien de domaines Il voulait savoir jusqu’où il pourrait pousser le saint des glaces…
Kanon du Dragon des Mers
Kanon du Dragon des Mers
Marinas

Messages : 45
Date d'inscription : 08/11/2007
Age : 36

Revenir en haut Aller en bas

Pour se changer les idées Empty Re: Pour se changer les idées

Message  Camus du Verseau Dim 9 Déc - 21:31

Camus avait compris pourquoi Kânon avait l'air de faire un rejet total de l'amour : il avait été trahi et il ne voulait désormais plus faire confiance aux autres...C'est pourquoi il crachait presque sur ces magnifiques histoires d'amour grecques. Sa réponse à cela fut plutôt froide et Camus fut..surpris. Il ne pensait pas que l'homme se sentirait offensé. C'est l'impression qu'il donnait en tout cas. Un peu mal à l'aise par l'ambiance qui venait de s'installée, Camus reprit sa lecture. Pas que Kânon le gênait mais le verseau ne voulait pas continuer sur ce chemin étrange. Il lui demanda alors simplement son prénom...question de formalité...sait-on jamais peut-être un jour aura-t-il besoin de cette information bien quil en doutait franchement. Deux secondes à peine Kânon lui retourna la question après s'être brièvement présenté.

" Camus..."

Lui avait un nom mais n'avait pas spécialement envie de le donner et puisque sa connaisance ne voulait pas faire l'effort de lui donner le sien, Camus ne comptait pas le faire non plus. Il s'en tenait au strict minimum.. Il était bien loin de se douter que son vis à vis le connaissait déjà. Il était bien loin de se douter que cet homme était le jumeau du chevalier d'or des Gémeaux et totu ce qui va avec...il ne pensait pas non plus que Kânon comptait s'amuser ave lui : bonne chance à notre dragon chéri.
Camus était prêt à reprendre sa lecture que la voix de Kânon l'obligea à y renoncer. Toujours calme, il n'y renoncera pas. Même un ennemi ne le ferait pas sortir de ses gonds. Gardant donc le regard posé sur le général il cligna des yeux. Quelle drôle d'approche. Il le draguait ouvertement ou quoi ? Un peu déconcerté , il répondit.

" Heu....et bien...je ne sors que très peu...enfin depuis une semaine je me promène plus..ça m'ahère..."

Il devait rêver...on le draguait. Quelque part il étai content qu'on pose un regard pareil sur lui mais déçu, pensant qu'il avait à faire à quelqu'un d'intressant et cultivé. Finalement Kânon n'en n'avait qu'après ses fesses. Enfin il n'en savait trop rien, après tout il ne le connaissait pas. Sur ce il se leva et épousseta ses fesses, un peu de sable devait y être collé. Il passa ensuite une main dans sa frange pour voir plus clair et se tourna vers le dragon.

" J'habite dans un studio miteux dans lequel je n'invite personne...je ne préfère pas vous montrer où c'est, j'ai un peu honte.....mais je veux bien aller me ballader avec vous si vous voulez.."

Il n'allait pas lui dire : je suis une chevalier d'or, je protège une déesse grecque et j'ai de supers pouvoirs...Comme réponse c'est pas crédible! Il ne pouvait donc pas avouer à Kânon qu'il habitait au Sanctuaire. Lui faisant signe de le suivre, Camus commençait à marcher le long du port et enfin le long d'un chemin qui bordait la plage non loin de la ville. Toujours silencieux, il gardait son livre dans une main alors que l'autre retenait ses cheveux en arrière : pour cause, le vent les soulevait et les faisait danser dans l'air pour mieux les emmêler. Il trouvait la mer magnifique mais pourtant si dangereuse...elle pouvait être un alliée mais une grande ennemie. Pour Athéna, elle était plutôt à craindre car elle cachait un dieu vraiment puissant.

" Et vous ? Vous habitez loin d'ici ? "

Une grosse pierre non loni de là, Camus posa ses fesses dessus et regarda la mer. Il ne pouvait pas détacher son regard d'elle. Si dangereuse...Si il savait qu'il avait à ses côtés un des pires ennemis de sa déesse, il ne lui aurait même pas adressé la parole. Le pire c'est qu'il apréciait sa présence : non pas qu'il ne connaissait mais au moins il parlait et ça lui changeait tellement du Sanctuaire. Là bas il n'était pas gâté entre un taré comme le cancer et un narcissique comme le poisson et aussi avec les servantes qui clignaient des yeux à chaque pas d'un chevalier juste à cause du prestige. Il pensait que Kânon lui parlait parce qu'il était cultivé...il était bien loin de le réalité. Il serait vraiment très déçu...

" J'aimerai parfois changer totalement de vie...et vous ? "

Plongeant son regard indigo dans le bleu mer de celui de Kânon, il resta à le regarder fixement sans être gêné, sans fléchir.
Camus du Verseau
Camus du Verseau
Chevalier d'or

Messages : 10
Date d'inscription : 12/11/2007

Revenir en haut Aller en bas

Pour se changer les idées Empty Re: Pour se changer les idées

Message  Kanon du Dragon des Mers Mar 11 Déc - 21:31

Offensé n’était pas vraiment le mot approprié pour désigner Kanon, après les paroles de Camus, quand à la raison probable de son rejet total de l’amour. Non, courroucé, furieux, plutôt. Furieux contre le Verseau et sa clairvoyance, mais aussi surtout contre lui-même, pour avoir laissé entrevoir sa cicatrice qui ne guérirait totalement probablement jamais. Le Général se reprit cependant ce n’était pas le moment de se laisser porter par sa haine. Il tenait à garder l’anonymat le plus longtemps possible. Paradoxale, en un sens, pour cet homme qui avait désespérément voulu qu’on le connaisse, qu’on le reconnaisse, même, durant les dernières années passées au sanctuaire. Mais les choses étaient différentes, ce jour là. S’il ovulait jouer un peu, il lui fallait garder sa véritable identité, soit son grade de Général de Poséidon, sous silence.

Il retint un sourire amusé lorsque le français répondit à sa question et lui donna son nom. Il l’avait imité, dans la brièveté. Un prénom(?) lâché, simplement, sans précision ou élaboration. Bah, vu qu’il n’avait pas développer lui-même, il ne pouvait en tenir rigueur à son vis-à-vis. De plus, il n’avait nullement besoin de plus d’éclaircissement, connaissant parfaitement l’identité du français. Il laisse finalement un léger sourire ourler se lèvres tandis qu’il reprenait.

« Camus… Comme cet auteur français ? Celui de la peste et l’étranger, il me semble… cela ne doit pas être facile, de porter le nom d’un homme célèbre, même si c’était un auteur étranger. »

Kanon en profitait pour étaler un peu sa culture. Ben oui, il connaissait Albert Camus. Il avait lu les deux œuvres qu’il avait cité. Il fallait dire qu’il avait du occupé son temps libre, durant ces années passées au sanctuaire marin. Un vieux besoin avait refait surface. Celui d’avoir un minimum de culture, afin de ne pas céder le pas à son frère, même si sa culture était bien la dernière chose à laquelle on allait s’intéresser, chez Poséidon. Il s rappelait avoir failli balancer un des premiers livres qu’il avait lu, lorsqu’il avait pensé à son frère. Mais quelque temps plus tard, s’ennuyant à mourir lors de ses, rares mais existants, moment de calme, il était revenu à se lectures. Pour se changer les idées et s’amuser un peu, Kanon interrogea camus, se faisant légèrement séducteur. Pas trop pour ne pas faire fuir son vis-à-vis, mais assez pour l’atteindre. Il guetta donc la réaction du Verseau, et fit un gros effort pour ne pas laisser paraître son amusement, lorsque celle-ci arriva. Bien bien, on dirait qu’il avait réussi à atteindre l’iceberg. Il l’avait surpris. Visiblement, Camus ne s’attendait pas le moins du monde à une remarque de ce genre. Il ne se départit pas de son calme immuable, mais il buta un peu sur les mots, ce qui renforça l’amusement de Kanon.

« Oui, je connais aussi ce besoin de prendre l’air… »

Sûr qu’en vivant 24h sur 24 sous l’eau, on pouvait venir à regretter les rayons du soleil, leur chaleur sans oublier la sensation du souffle du vent sur la peau… Bref. Même lui, le terrible dragon des mers, manipulateur de dieux en chef, ressentait parfois le besoin de changer d’air. Et à présent que plus rien, ou presque, ne l’empêchait d’aller où il voulait, pourquoi s’en priver ?
Sortant de ses pensées, Kanon regarda Camus se lever et épousseter ses vêtements. Le Verseau répondit finalement de manière plus complète à sa question, et Kanon écouta avec amusement, bien que celui-ci fut bien dissimulé, sa façon de présenter les choses. Le Français n’était pas si mauvais, pour mentir, et une autre personne non au courant de la situation aurait pu se laisser berner, et croire que le verseau avait vraiment honte de l’étroitesse de son habitation, ce qui expliquait pourquoi il n’invitait jamais personne chez lui. «  Un studio miteux »… le temple du Verseau… Un de temples dans lesquels on pouvait se perdre, tellement ils étaient grands… C’était franchement comique. Pour le miteux… là, Kanon ne pouvait pas dire, enfin, penser, le contraire, car les temples des golds ne valaient pas sa propre demeure, au Sanctuaire marin. Poséidon était moins radin qu’Athéna.

« Ah, je compatis. Mais il n’est pas toujours évident de trouver un appartement décent, de nos jours…. moi-même ai eu beaucoup de problèmes à trouver un logement qui me convienne parfaitement. »

Kanon badinait, entrant dans le « jeu », plutôt mensonge du verseau, tout en lui emboîtant le pas. Mais là, tout en feintant, il ne mentait pas. Il avait testé la cabanes des apprentis, puis le temple des Gémeaux, avant de séjourner un long moment dans une horrible cellule humide et inondable. Tout ça pour finalement se retrouver dans le temple du Dragon des Mers, dissimulé à l’intérieur de l’immense pilier de l’Atlantique Nord. Avec des options également sur l’un des appartement du palais de Poséidon. Il n’avait plus à se plaindre, quoi.
Tout en marchant, Kanon observait camus à la dérobée, tandis que ce dernier luttait contre le vent qui faisait voler ses cheveux. Kanon avait un peu le même problème, mais cela ne le dérangeait pas plus que ça. Pas pour le moment, en tout cas. Il savourait trop le contact du vent dans ses cheveux, et en profitant pour respirer l’air marin. L’odeur n’était pas la même, sur et sous la mer. Laissant donc le vent jouer avec ses cheveux, Kanon gardait son attention posée sur le Français à ses côtés, laissant son regard parcourir de haut en bas la silhouette du Verseau, discrètement bien sûr. Pas mal. Pas mal du tout. Mais bon, Athéna n’était pas bête, non plus, elle ne s’entourait pas de laiderons. Entre les chevaliers que Kanon avait connu ( enfin, l’un était mort et l’autre… n’était plus vraiment chevalier) et les nouveaux qu’il avait vu arriver petits mais dont le physique futur ne laissait planer aucun doute, il faudrait être aveugle pour penser qu’Athéna choisissait ses chevaliers QU’en fonction de leur force morale et de leur dévotion. ( car là, il aurait fallu faire un peu de ménage dans les rangs, sinon…).

Imitant finalement son voisin, Kanon laissa son regard vagabonder à l’horizon, et sur la surface apaisée de la mer. Il ne put s’empêcher que Poséidon n’avait pas le mêmes critères de sélection lui, vu que ses marinas étaient loin d’être tous des gravures de mode. Il était en train de penser, avec un certain dégoût à Kassac, lorsqu’une question de Camus le tira salutairement de ses réflexions. L’amusement de Kanon refit surface. C’était à son tour de sortir un monumental bobard.

« Moi ? Non, on ne peut pas vraiment dire que j’habite loin d’ici. Même si certains diraient que ce n’est pas tout près non plus. Tout est une question de point de vue. Mon appartement est assez retiré, quand même. Si j’apprécie l’animation dans la journée, j’aime pouvoir goûter au calme bienfaiteur, lorsque la nuit tombe, après une longue journée de labeur. Je n’ai pas beaucoup de voisins, mais on se croise assez souvent, ce qui empêche tout sentiment d’isolement ou de solitude. C’est un petit coin assez spécial, mais que j’ai appris à apprécier pour sa valeur…. »

Kanon était resté vague, changeant le plus possible la réalité en abstraction. Kanon n’était si isolé que ça, vu qu’il passait la quasi-totalité de la journée avec un nombre incalculable de Marinas sur le dos. Mais ceux-ci le laissaient tranquille,s le soir venu, lorsqu’il regagnait ses appartements, sauf en cas d’extrême urgence. Quand à ses « voisins », les autres généraux, il était bien obligé de les voir tous les jours, ne seraient ce que pour donner ses ordres et s’assurer qu’ils lui restaient fidèles. Ils étaient ceux qu’il devait le plus surveiller. Une fois de plus perdu dans ses « délires » intérieurs, il n’avait pas vraiment remarqué que Camus s’était à nouveau assis. Heureusement que sa vision périphérique était en étroite relation avec son « inconscient », car sinon, Kanon ne se serait pas arrêté et aurait continuer à marcher, tout seul, comme un idiot. Et ce fut une fois de plus une question de Camus qui le tira de ses pensées. En entendant la demande, Kanon ne put retenir un rire bref, pas forcément joyeux, mais pas triste ou autre du même genre non plus.

« Désirer une autre vie… J’ai connu ça, il y a bien longtemps. Je pensais avoir une vie qui me convenait jusqu’à ce que je comprenne que je me trompais lourdement. J’en ai eu assez. Et finalement, aujourd’hui, je n’ai plus à me plaindre. Ma vie me convient parfaitement, à quelque détails près… »

Ah ça, il n’allait pas se plaindre de sa nouvelle vie, ce serait vraiment le comble. Même si pour être pleinement satisfait, il ne lui manquait plus que sa vengeance sur son frère accomplie et un monde à ses pieds. Pas grand-chose, quoi.
Il allait reprendre la parole, quand il sentit quelque chose, qui le coupa dans son élan. Oh, aucun doute sur ce que c’était. Un cosmos. Provenant de la mer, et donc du sanctuaire marin. Et aucun doute non plus sur ce qu’il signifiait. On le cherchait. Retenant à grand peine l’envie de faire passer un mauvais quart d’heure à celui qui pourrait presque griller sa couverture, Kanon se força à maintenir une expression neutre, comme s’il regardait simplement la surface d elbeuf plongé dans ses pensées. Il savait que camus avait senti ce cosmos. Il ne mériterait pas son titre de chevalier d’or, si ce n’était pas le cas. Enfin, même s’il l’avait perçu, il était impossible qu’il ait compris l’identité de Kanon. Ce dernier n’avait dissimulé au maximum son cosmos, depuis le début, et l’appel lancé par l’autre cosmos était « anonyme », même si suffisant pour Kanon de déchiffrer le message et puis, ce n’était sûrement pas la première fois que les chevaliers percevaient le cosmos des marinas, il ne fallait donc pas s’inquiéter. Après quelques secondes de flottement, et tandis que le cosmos vibrait encore légèrement, Kanon reprit, comme si de rien n’était, tout en se promettant de castrer le Général responsable de tout ça, même s’il lui était impossible de l’identifier sans faire appel à son propre cosmos.

« Mais dites moi, si votre vie ne vous convient pas, pourquoi ne pas en changer , On se sent beaucoup mieux, après. Et on a plus de chance de trouver ainsi la voie qui est vraiment la notre… »

Tout en parlant, Kanon avait pris appuis sur une barrière de sécurité, à côté du rocher, après avoir enjambée afin de se retrouver côté mer. Il aurait bien aimé ordonné au général de la fermer, ou au moins de lui envoyer son écaille lui mordre les fesses, mais il devrait pour cela stimuler son cosmos, et c’était hors de question, pour le moment. Il ne lui restait donc plus qu’à ignorer royalement le cosmos, qui finirait bien par se fatiguer. Ils n’avaient pas une réserve inépuisable, ces abrutis de Généraux.
Kanon du Dragon des Mers
Kanon du Dragon des Mers
Marinas

Messages : 45
Date d'inscription : 08/11/2007
Age : 36

Revenir en haut Aller en bas

Pour se changer les idées Empty Re: Pour se changer les idées

Message  Camus du Verseau Dim 16 Déc - 19:41

Kânon semblait à la première approche né de la dernière pluie. Un peu lourd au début, il se montrait plus subtile par la suite. Et surtout, il montrait qu'il avait un minimum de culture. Camus était agréablement surpris et tombait peu à peu dans le panneau du général qui était là pour lui casser les pieds et s'amuser à ses dépends. Il connaissait l'auteur Albert Camus à travers ces oeuvres. Le chevalier aurait pu en sourire mais ça ne valait tout de même pas ça. Il ne releva pas la remarque du général qui disait qu'il était sûrement difficile de porter comme prénom le nom d'un auteur connu. Camus ne trouvait pas, il s'en fichait. Il apréciait son prénom et ne s'encombrait pas de pensée comme : je porte un nom célèbre.
Les deux hommes continuaient de parler de la pluie et du beau temps.

Camus ne le dira certainement pas mais la compagnie de Kânon n'était vraiment pas désagréable. Parler de tout et de rien mais pas d'Athéna et de la vie de chevalier, cela lui changeait. Prendre l'air....il était bien là pour ça! Il fut jsute plus gêné de parler de son habitation. Il parla juste d'un endroit miteux....Pauvre maison du verseau, rabaissée ainsi -_-. Camus avait presque pitié : sa maison lui convenait, elle était loin d'être miteuse : après tout il avait son appart juste à côté et bien aménagé! Heureusement, il avait bien vite fait changé de sujet...avoir une autre vie. Fianelement il aurait du se taire et ne pas parler de ça non plus puisque le général se montrait un peu trop curieux. Juste avant lui avoir demandé pourquoi il ne changeait pas de vie, Camus avait ressentit quelque chose, un cosmos...Un peu sur ses gardes, il ne regardait pas Kânon qui sûrement devait s'énerver intérieurement. Il avait ainsi tout son temps pour réfléchir à quoi répondre.

Il se leva du rocher sur lequel il s'était assis un peu plus tôt et traversa les dunes pour arriver sur le sable. Il s'approcha de l'eau et resta ainsi devant comme un pilier. Il croisa les bras et attendit que cela cesse. Pourtant rien à faire. Loin d'imaginer que la personne s'adressait à Kânon par le biais de son cosmos, le verseau se baissa et plongea sa main dans l'eau..celle-ci se refroidit à vitesse grand V mais ne gela pas. Camus faisait attention il ne fallait pas que l'homme qui l'accompagnait se pose des questions sur son identité bien qu'il l'a connaissait déjà. La personne qui ' appelait ' Kânon cessa. Camus se redressa et rejoignit le général, l'air de rien.

" L'eau est fraîche je trouve..."

Il l'avait fait rafraîchir de lui même plus qu'elle ne l'était habituellement. Maintenant qu'il avait cessé d'exercer son pouvoir sur l'eau, elle devait s'être réchauffé. Le propriétaire du cosmos inconnu avait du comprendre qu'il y avait un chevalier d'or dans le coin et qu'il ne fallait surtout pas venir le titiller... il avait faillit griller la couverture de Kânon et allait sûrement s'en mordre les doigts. Regardant alors sa montre, Camus se rendit compte du temps qui venait de passer...il avait quitté le Sanctuaire depuis un moment déjà. Il était l'heure de refaire son apparition dans sa maison. Sans s'en rendre compte, il avait passé une après-midi entière dehors dont une bonne partie avec un général -_-.

" Je suis un peu fatigué...on se reverra peut-être...je vous ai amené à un endroit que j'aprécie. Si on se revoit ça sera à votre tour. "

Il était toujours debout. Inclinant légèrement le visage, il s'en alla à reculon et le salua de la main avant de se tourner et de repartir vers Rodorio et de rejoindre ensuite le Sanctuaire.

( Désolé c'est nul j'étais pas du tout inspirée. )
Camus du Verseau
Camus du Verseau
Chevalier d'or

Messages : 10
Date d'inscription : 12/11/2007

Revenir en haut Aller en bas

Pour se changer les idées Empty Re: Pour se changer les idées

Message  Kanon du Dragon des Mers Mer 19 Déc - 23:47

Il était sûr que les intentions de Kanon étaient tout sauf claires et innocentes. Après tout, il était un Général de poséidon. LE Général de Poséidon même, chef de tous les marinas. Aussi, même s’il n’avait pas l’intention de le tuer et de provoquer ainsi une guerre ouverte prématurée, Kanon ne pouvait pas aborder Camus tout bien attentionné. Mais qu’on ne se méprenne pas non plus. Tout ennemi qu’il était, le Verseau avait un minimum de conversation, lorsqu’il daignait répondre, et cela apportait à Kanon le divertissement qu’il était venu chercher à la surface. Donc, Kanon appréciait lui aussi, à sa manière, la conversation.

Conversation qui aurait pu tourner court, et ce à cause d’un casse… pieds de première pour rester poli, de Général qui n’avait rien d mieux à faire qu’essayer de joindre son supérieur, Kanon, en dehors du Sanctuaire marin. Chose stupide, étant donné que tout bon chevalier d’Athéna qui se respecte et se trouvant à proximité pouvait sentir ce cosmos. Ce qui pourrait provoquer des incidents indésirables. Après tout, Kanon l’avait déjà pensé, toute guerre serait prématurée en ces temps. Toute chose venait à point qui savait attendre. Et de plus, non content d’alerter un chevalier, et pas des moindre puisque chevalier d’or, ce mort en sursis de marinas avait même failli griller Kanon. Ce qui avait prodigieusement agacé ce dernier, ruinant presque le plaisir qu’il avait réussi à éprouve lors de sa petite sortir, et lui rendant difficile, très difficile, d libérer son cosmos et de pulvériser à l’instant ce crétin. Bon peut être pas le pulvériser, car il avait encore besoin des généraux au complet pour le moment…

Heureusement pour les nerfs de Kanon, camus mit rapidement fin à ça, de manière discrète pour une personne normale en tout cas. Le Dragon des mers l’avait suivi lorsque ce dernier s’était relevé et avait marché vers la plage, jusqu’à se trouver les pieds dans l’eau. Kanon avait dissimulée toute expression, afin de ne pas s trahir mais il se demandait bien ce qu’avait l’intention de faire le Verseau. Après tout, il ne pouvait pas le lancer « attaquer » le sanctuaire marin, si telle était son intention. Mais elle n’était pas telle. Il semblait juste vouloir lancer un avertissement au marina, qui sembla le percevoir, puisque rapidement, le cosmos disparut. Kanon retint un sourire narquois à la réflexion de Camus. L’eau était fraîche.. La bonne blague. Il avait très bien senti le cosmos du verseau vibrer, très brièvement, mais suffisamment pour affecter la température d elbeuf sans toutefois geler cette dernière. Le verseau n’était pas un maître du froid pour rien. Après tout, il avait le maître d’Isaak, général du Kraken…

« Fraîche ? C’est étonnant. Je me suis baigné, tout à l’heure, et je l’ai trouvé assez bonne… »

Il ne put retenir un léger sourire, qui pouvait autant passer pour narquois qu’amusé. Il aurait pu arborer une expression neutre, ou surprise, mais il n’en avait pas eu envie. Et puis, il n’était pas toujours évident de garder toutes ses émotions sous contrôle et parfaitement dissimulées.

« Vous avez peut être l’habitude de vous baigner dans des eaux plus chaudes, c’est pour ça… »

Mouais. Il doutait fortement qu’en Sibérie, l’eau soit très chaude… C’était plutôt le genre d’endroit où la moindre petite baignade vous transformait en jolie statue de glace.

Il vit ensuite Camus regarder sa montre et presque, presque, fallait pas pousser, froncer les sourcils.

« Un problème ? »

Camus lui fourni bien vite la réponse, et Kanon dut une fois de plus retenir un léger rire narquois ou sarcastique. Le verseau n’était pas le roi des bobards. Fatigué. Pfffff. Il le prenait pour qui. Les chevaliers, surtout les golds, n’étaient pas des petites nature, ou alors le niveau avait bien baissé !! Mais bon, il était évident que le Verseau ne pouvait pas dire que même els chevaliers avaient un semblant de couvre feu, et qu’ils ne devaient pas quitter trop longtemps leurs temples, pour être prêts en cas d’attaque. Quels braves petits soldats obéissant. A chacun se moutons, pensa Kanon.
Comprenant néanmoins qu’il ne lui servirait à rien d’essayer de retenir le Français, du moins pas s’il ne voulait pas lui mettre la puce à l’oreille, ou du moins réveille rune certaine méfiance, Kanon dut s’incline,r même si ce n’était que partie remise.

« Soit, je vous laisse donc. J’ai moi-même quelques affaires à régler. Pour ce qui est de notre prochaine promenade… Nous verrons bien si nos chemins se recroisent… »

Il regarda ensuite le Verseau s’éloigner, répondant à son salut en inclinant légèrement la tête. Il garda son regard poser sur sa silhouette jusqu’à ce que celle-ci disparaisse totalement. Il se permit alors de se retourner et de marcher vers la mer, jusqu’à avoir les pieds dans l’eau. Il repensa à la dernière phrase de camus. Lui montrer un endroit qu’il appréciait… Il aurait bien du mal. Rare étaient les endroits qu’il appréciait encore, par ici. Il ne put retenir un sourire mi-amusé mi-mauvais en songeant à la réaction du Verseau s’il le conduisait au sanctuaire marin, ou alors au cap Sounion, où le dragon des mers se ferrait une joie de tester la solidité des barreaux de sa précieuse ancienne demeure face à un saint de glaces mais bon, il valait peut être mieux éviter. Et puis rien ne servait d’y penser , pour le moment. Il avait d’autres choses plus importantes à s’occuper. Notamment aller voir ce qui lui voulait l’autre général et juger de sa punition en fonction de l’importance de sa requête.
Kanon reprit son avancée, s’enfonçant de plus en plus dans l’eau, avant de plonger entièrement. Et tandis que son écaille venait recouvrir son corps, rendant ses mouvements plus libres dans l’élément liquides, Kanon pensa avec un sourire mauvais d’anticipation à ce qu’il pourrait bien faire subir à un général désobéissant…
Kanon du Dragon des Mers
Kanon du Dragon des Mers
Marinas

Messages : 45
Date d'inscription : 08/11/2007
Age : 36

Revenir en haut Aller en bas

Pour se changer les idées Empty Re: Pour se changer les idées

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser